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Accueil » Formations » Énergies renouvelables, #futurdesirable ?
Terre, environnement & développement durable
Programme court
60%, c’est selon RTE, la proportion d’électricité que nous devrons produire en plus à l’horizon 2050 pour répondre à nos besoins croissants d’électrification, notamment pour les transports, les bâtiments et pour la réindustrialisation de l’économie française. Les énergies renouvelables devront y contribuer plus qu’aujourd’hui : les objectifs de leur développement fixés par la loi du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production des énergies renouvelables et par la programmation pluriannuelle de l’énergie sont de porter leur part à 33% dans notre consommation à l’horizon 2030… alors que les énergies renouvelables électriques n’ont assuré que 20% de nos besoins en électricité en 2022 en France.
Rattraper le retard de la France en la matière – l’Hexagone étant le seul pays européen à ne pas tenir ses objectifs de développement du renouvelable – est porteur de nombreux enjeux et défis pour lesquels le cycle de conférences « Énergies renouvelables, #futurdesirable ? » souhaite apporter des éclairages qui permettront demain au décideurs publics et privés de prendre des décisions responsables.
Quelles énergies pour le bas carbone ? La France a-t-elle les moyens de renoncer au nucléaire ? La dévalorisation d’actifs (dits « échoués ») comme les gisements fossiles, les plateformes pétrolières, ou encore les centrales au charbon représente-t-elle une menace pour l’économie mondiale ?
Les ressources minérales suffiront-elles demain à répondre aux besoins des différents secteurs dans le contexte de transition énergétique et d’électrification à tout-va ?
La loi portant accélération des énergies renouvelables (EnR) vise à simplifier les procédures d’autorisation des projets d’énergies renouvelables. Dans quelle mesure l’acceptabilité sociale de tels projets sera-t-elle prise en compte demain ?
Autant de questions en lien avec la publication récente de cette loi qui seront décortiquées, analysées par des professeurs, chercheurs, experts et représentants d’ONG, et partagés avec les participants, dans un environnement d’excellence, propice à la réflexion qu’est l’Ecole supérieure des mines de Paris (Mines Paris – PSL).
Présentation & objectifs de la conférence :
La loi d’accélération de la production des énergies renouvelables adoptée en mars dernier porte une ambition claire : rattraper le retard de la France en matière de développement du renouvelable, en divisant notamment par deux le temps de déploiement des projets et revenir dans la moyenne de nos partenaires européens, tout en prenant en compte la préservation de la biodiversité et la participation du public.
Contenant une centaine d’articles, la loi s’articule autour de 4 axes :
Les objectifs d’accélération des projets d’EnR et de respect de la biodiversité sont-ils effectivement équilibrés ? L’équilibre entre démocratie participative et représentative est – il garanti ? Autant de questions posées par cette loi qui présente pour autant de réelles avancées.
Contenu :
Intervenants : Lucas Robin-Chevallier, membre du GT Énergie du Lierre et responsable des relations institutionnelles d’EDF renouvelables, Michel Gioria, Délégué général de France Énergie Éolienne et Vincent Maillard, CEO d’Octopus Energy
Le système électrique est un élément clé de la transition énergétique qui doit permettre de contribuer à la décarbonation de notre économie et de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles. Dans cette perspective, la production nucléaire joue un rôle important et les énergies renouvelables qui sont de moins en moins chères sont appelées à donner elles aussi une contribution importante. Ces moyens de production renouvelables posent quelques difficultés du fait de leur dépendance à la météorologie, de l’espace et des ressources minérales qui leurs sont nécessaires. Dans le même temps, le parc nucléaire français connaît une période charnière à travers les questions de son prolongement et de son renouvellement. L’évolution de la consommation électrique, et en particulier de la consommation de chauffage électrique ou celle liée au véhicule électrique, sont aussi des sujets importants qui questionnent l’objectif de réindustrialisation.
Intervenant : Robin Girard, Enseignant – chercheur, centre de recherche PERSEE, Mines Paris-PSL
La transition vers une économie décarbonée nécessite d’une part une forte croissance de la production d’électricité à partir de sources renouvelables et d’autre part le développement de la mobilité électrique. Les technologies associées demandent des quantités importantes de métaux (cuivre, terres rares pour les aimants permanents, lithium et métaux de transitions pour les batteries Li-ion).
Cette forte demande en métaux pose plusieurs questions. A long terme, la préoccupation porte sur l’épuisement des ressources, ou plus exactement sur l’horizon temporel d’un éventuel épuisement. A moyen terme, la question est de savoir dans quelle mesure l’industrie minière, complétée quand cela est possible par l’industrie du recyclage, aura la capacité de croître au rythme attendu pour satisfaire la demande sous-jacente aux scénarios de transition. A court terme enfin, l’accès aux intrants des différentes technologies soulève des questions de sécurité d’approvisionnement pour les acteurs économiques, et de souveraineté pour les pays.
Intervenants : Damien Goetz, Professeur à Mines Paris PSL, chercheur au centre de Géosciences.
Le « + » de cette conférence : séance complétée par une visite commentée du Musée de minéralogie de Mines Paris – PSL
Maîtriser le réchauffement climatique impose de réduire drastiquement la consommation mondiale de charbon, de gaz et de pétrole, et de substituer à ces ressources des énergies renouvelables. Les investissements actuels massifs des industries fossiles contredisent les objectifs de décarbonation discutés dans les instances internationales. Ce décalage génère un risque important pour l’économie, celui d’une forte dévalorisation d’actifs (dits « échoués »), comme les gisements fossiles, les plateformes pétrolières, ou encore les centrales à charbon.
Plusieurs questions importantes apparaissent : quels sont les actifs susceptibles d’être échoués ? Où sont-ils situés ? Comment la transition vers une économie décarbonée affecte-t-elle les entreprises ou les pays ayant des intérêts dans l’extraction, le raffinage ou l’utilisation de ces ressources ? Quelles sont les implications pour les investisseurs (fonds de pension, banques, fonds souverains)? Comment réduire l’exposition des organisations au risque des actifs échoués ?
Intervenant : Renaud Coulomb, Professeur d’économie à Mines Paris – PSL, centre de recherche CERNA; Honorary Senior Fellow de l’Université de Melbourne, département d’économie.
Dans le secteur des énergies renouvelables, ou dans d’autres secteurs comme le secteur minier, l’acceptabilité sociale est un enjeu clé. A titre d’exemple, en France, un projet éolien nécessite en moyenne entre 7 et 10 ans pour être validé. Dans le secteur minier, à l’international, l’acceptabilité sociale est aussi, et de manière croissante, mentionné par les entreprises comme le premier facteur de réussite ou d’échec des projets.
Que ce soit dans le secteur minier ou dans les énergies renouvelables, l’acceptabilité sociale est ainsi désignée par les professionnels comme le principal facteur des blocages rencontrés. Ces derniers ont de multiples origines : le design initial des projets, le rythme et la durée de leur développement, la structure organisationnelle des porteurs de projet, (l’absence de) relation de confiance avec les parties prenantes, ou encore le manque de ressources et la charge de travail des chefs de projet et/ou des équipes RSE.
Face aux défis rencontrés, un savoir-faire important s’est développé ces 20 dernières années, avec une professionnalisation croissante dans le domaine de l’acceptabilité sociale.
Intervenant : Benjamin Nénot, Directeur, Synergy Global Consulting (France)
Cadres et décideurs des secteurs d’activité :
Cadres et décideurs de l’administration & des collectivités :
Pas de prérequis spécifique – Possibilité de s’inscrire au cycle de conférences jusque J-2 avant son démarrage
Ce nouveau cycle de conférences est proposé depuis 2024 en présentiel dans le cadre privilégié de l’école des mines de Paris, 60 boulevard Saint-Michel à Paris, à raison de 5 conférences de 2h30 (14h30 – 17h00) entre juin et octobre 2024.
Chaque conférence peut être suivie indépendamment de l’ensemble du cycle.
Intervention d’experts sous forme de keynote laissant une large place aux échanges avec les participants
Afin de favoriser les échanges et interactions entre les participants et avec les conférenciers, le nombre de participants par conférence est limité à 20.
Une attestation de suivi du cycle de conférences est délivré à chaque participant ayant suivi l’intégralité des 5 conférences.
Un quizz de rétention court et non noté à l’issue du cycle de conférences permettra de s’assurer de l’ancrage par les participants des connaissances et concepts abordés au cours de chacune d’entre elles.
2h30 par conférence
1 350€ HT (1 620€ ttc)
Du 18 juin au 17 octobre 2024
Pour obtenir le lien de téléchargement du document, merci de renseigner les informations suivantes
Pour obtenir le bulletin d'inscription ou la convention/contrat de formation, merci de renseigner les informations suivantes. Le document vous sera envoyé pré-rempli à votre nom par courriel
Enseignant-chercheur au sein du centre « Procédés, Energies renouvelables et Systèmes énergétiques » de MINES ...
Enseignant-chercheur au centre de Géosciences de Mines Paris – PSL, Damien Goetz est expert des ressources minérales.
Renaud Coulomb est Professeur d’Économie à l’École des Mines de Paris-PSL (CERNA) et et Honorary Senior Fellow à l’Un...
Benjamin Nénot dirige les bureaux parisiens du groupe Synergy Global Consulting, cabinet de consultants spécialiste d...
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