La 26e conférence des Nations Unies sur le Climat (« COP 26 ») s’est achevée samedi 13 novembre après deux semaines de réunions intenses ayant réuni plus de 30 000 participants. Les attentes à son égard étaient très fortes, notamment eu égard au réchauffement de 2.7° à la fin du siècle annoncé, alors même que l’Accord de Paris avait acté une limitation du phénomène à 1.5°, taux qui sera atteint d’ici 2030 si les émissions demeuraient inchangées.

 

C’est donc dans ces circonstances que cette conférence internationale s’est conclue par la signature du Pacte de Glasgow et c’est un bilan en demi-teinte qui s’impose : certes, des progrès ont été réalisés dans les engagements des États afin de tenter de « garder vivant » l’objectif de 1.5° ; cependant, une déception s’impose sur la question primordiale de la responsabilité financière des États du Nord à l’égard des pays du Sud, qui sont les plus vulnérables aux manifestations du dérèglement climatique.

 

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