Le 23 mars 2021, le Haut-Commissariat au Plan, dont la mission est notamment « d’éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux démographiques, économiques, sociaux, environnementaux, sanitaires, technologiques et culturels » a édité un rapport intitulé « Electricité : le devoir de lucidité ».

Sans prendre parti sur le rôle et la part du nucléaire dans la transition énergétique – en dehors du cœur de leur champ d’expertise professionnelle – Philippe Blanc et Romain Besseau ont relevé dans ce rapport des modes de raisonnements orientés, de citations partielles de rapports et d’arguments souvent biaisés, à charge contre les énergies renouvelables, et parfois allant jusqu’à affirmer à l’encontre de ces dernières des états de fait totalement inexacts.

La tribune libre qu’ils ont publiée le 29 avril dernier se veut une contribution au rétablissement de certaines vérités contredites énoncées dans ce rapport et vient nuancer certains propos de façon à que ce dernier soit conforme à « une discussion publique, sincère et efficace » et à cette « lucidité » effectivement nécessaire dans le débat sur l’énergie qu’appellent de leurs vœux ses auteurs.

La question de l’empreinte carbone (i.e. des émissions de gaz à effet de serre) n’est donc pas la seule à prendre en compte dans les travaux de planification et de réflexions prospectives pour établir notre transition énergétique et écologique. Les impacts environnementaux relatifs aux écosystèmes, à la santé humaine et à l’utilisation ou l’épuisement de ressources au sens large sont également à considérer. Il en est de même pour la question des risques associés aux différentes filières. Ces considérations poussent notamment à réfléchir non seulement aux moyens et aux ressources pour la production d’énergie, mais aussi, en amont, aux moyens de moins – sobriété – et de mieux – efficacité – la consommer.

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