Les promesses de l’économie circulaire

La crise climatique et la destruction de la biodiversité nous ont fait perdre de vue les enjeux liés à la surexploitation des ressources non renouvelables et à l’explosion continue de la production de déchets. La majeure partie de l’empreinte carbone des produits électroniques pendant leur cycle de vie provient de l’énergie nécessaire à l’extraction et à la transformation des matières premières contenues dans ces produits. Le constat vaut également pour les bâtiments récents construits en France, où l’énergie nécessaire à la production et à la transformation des matériaux (notamment le ciment et le béton) compte autant dans le bilan carbone que les émissions liées à leur usage pendant leur durée de vie. L’extraction des métaux dits stratégiques (terres rares, cobalt, etc.) est également critiquée pour les pollutions qu’elle engendre ainsi que pour les conditions sanitaires et sociales dans lesquelles elle se déroule.
Dès lors, comment réduire l’empreinte matérielle de nos activités économiques et la production de déchets sans sacrifier la production de richesses économiques ? C’est la promesse de l’économie circulaire, un concept popularisé par la Fondation Ellen McArthur (FEM), il y a une dizaine d’années, et qui a connu un engouement aussi bien auprès des acteurs publics et sociaux qu’économiques.

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